Communiqué de Presse

Source : étude « Les Français et le découvert bancaire », Panorabanques, 2018
Frais d’incidents bancaires : au-delà de l’urgence sociale, une réforme du modèle économique de la banque de détail est indispensable
Alors que le Sénat vient de voter une proposition de loi, limitée dans son ambition, sur le sujet des frais d’incidents bancaires, l’Assemblée nationale s’apprête à faire de même ce jeudi 4 juin. Si un million de personnes fragiles ont bénéficié du plafonnement de ces frais, il est impératif de pérenniser et d’élargir ce dispositif. Au-delà de l’urgence sociale, c’est également le modèle économique de la banque de détail qu’il faut réformer !
La crise économique nous appelle à enrayer la mécanique d’appauvrissement que les frais d’incidents génèrent pour des publics beaucoup plus larges que l’on ne croit
La crise sanitaire et ses répercussions sur l’économie mettent dès à présent sous tension le budget des consommateurs. Aux chocs de revenus en raison du chômage, de la mise en activité partielle ou de la suppression des heures supplémentaires s’ajoutent les risques de basculement de nombreux ménages sous l’effet des accidents de la vie (séparations, longues maladies, etc.) Ces événements peuvent déclencher, quand l’épargne éventuelle est consommée, une spirale de frais d’incidents bancaires qui appauvrissent les ménages. Comme l’illustre le graphique ci-dessous, les publics concernés sont en fait particulièrement larges. En extrapolant ces chiffres de 2018, ce ne sont pas moins de 8 millions de personnes qui payaient, chaque mois, des frais d’incidents avec les conséquences que cela emporte : privations, souffrances psychologiques. Combien seront-ils demain?
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